Alors entre système de jeu branlant et gamme surexploitée, je comprends largement la lassitude des MJs et des PJs. Alors, je continue de fouiller dans ce jeu qui ne sera surement jamais traduit. Comme dans Deathwatch, on peut créer son régiment. Pour les joueurs, il y a beaucoup de choix de carrières, douze au totale. Le chapitre sur l'armement est juste dantesque avec 60 pages. Bolters, plasma, lance-flammes, grenades, missiles, implants, armures, artillerie … c'est vraiment très très complet. Au niveau des scénarios, si on note des répétions de situations et d'ennemis (les orks), la campagne No surrender me semble être la plus intéressante. Le fort spatial Lycurgos a été pris par Sevate Dominate, une faction d'humains qui a fait sécession de l'Imperium. Les ennemis de l'empire contrôlent maintenant un agri-monde et surtout un relais warp.
En fait, je trouves la gamme Warhammer 40k incompréhensible. Je ne me suis jamais vraiment penché sur l'univers et je ne pense pas que les JDRs m'apportent beaucoup d'informations dessus. Dans les corebook ou les suppléments, on a à peine un quart du livre consacré à l'univers. Beaucoup trop de règles, similaires et répétitives, des catalogues de compétences, de traits et d'armes, peu de background et de descriptions de l'univers et surtout des suppléments en pagaille, c'est la recette infâme que Fantasy Flight Games nous a servi. Bon, c'est aussi le cas pour d'autres gammes comme D&D ou Warhammer. Les cadres de jeu les plus intéressants, selon moi, sont Dark Heresy (sans Ascension) et Deathwatch. Le plus gros souci, c'est que les jeux ont des esprits très différents mais utilisent le même système de jeu pour le simuler. J'ose à peine connaître les crossover que les MJs font entre les jeux et entre les « races » de l'univers de Warhammer 40k, tout ça pour mélanger leurs figurines de wargame.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire